Affaire Nahel : le policier connu pour des antécédents d'exhibition sexuelle !

Le 27 juin 2023, un jeune adolescent de 17 ans, Nahel, a été abattu après un contrôle de police qui a mal tourné. Mis en cause : un policier qui aurait fait preuve de zèle en frappant le jeune interpelé à coup de crosse, avant de menacer de lui tirer une balle dans le crâne, selon les dires. Si la police des polices tente encore de démêler le vrai du faux, et de discerner les propos entendus dans la vidéo, le cas du policier affole l’opinion publique. Pour cause, une cagnotte, qui a grimpé jusqu’à un million d’euros, a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. Les détracteurs s’indignent qu’une telle récolte de fonds ait eu lieu, alors que la famille de la victime n’a même pas fait son deuil. Certains accusent l’initiateur d’avoir mis de l’huile sur le feu. Mais un nouvel élément vient secouer l’enquête…

Des faits d’exhibition sexuelle dans une commune du Val-d’Oise

Dès le début de l’affaire Nahel, il a été question d’exhumer le casier judiciaire du principal intéressé. Le but étant alors, de le discréditer. Une pratique, en somme, largement réprouvée par l’opinion publique. Cela étant, le policier soupçonné d’avoir tué le jeune de 17 ans aurait, lui aussi, des antécédents. Non pas de violence avec une arme, mais pour des faits… D’exhibition sexuelle. C’est un document de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) qui a mis le feu aux poudres. « Son casier judiciaire ne porte mention d’aucune condamnation. Il est connu (…) en tant qu’auteur pour exhibition sexuelle le 7 janvier 2023 en forêt de Chauvry, dans le Val-d’Oise, et est cité comme victime à seize reprises », lit-on dans le document publié par France Info. Une information supplémentaire qui n’a toutefois pas de lien direct avec l’affaire en cours…

Affaire Nahel : maintien de la détention provisoire pour le policier suspecté

Pour en revenir aux faits, jeudi 6 juillet, le maintien de sa détention provisoire a été prononcé. « Pour lui, c’est totalement désespérant. Il prend cette nouvelle, elle est cauchemardesque pour lui, il garde espoir, il va continuer à se battre, mais est-ce qu’il en aura encore l’énergie ? », a réagi maître Laurent-Franck Liénard, son avocat. « C’est un tsunami dans sa vie, il est frappé comme quelqu’un qui a connu un traumatisme majeur, il est encore dans un état de sidération ». Bien entendu, ce dernier a fait appel de cette décision. Il estime d’ailleurs que son client est « moins en sécurité en détention qu’il ne le serait libre sur l’espace public et sous protection policière ». Des propos qui sonnent comme une ultime provocation envers la famille de la victime. Cela étant, rappelons une chose… Jusqu’à preuve du contraire, le policier en question est présumé innocent.