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AliExpress clash Maeva Ghennam sur Twitter, Booba intervient

21 août 2023 à 11h44

AliExpress clash Maeva Ghennam sur Twitter, Booba intervient

Tensions médiatiques : Maeva Ghennam, AliExpress et Booba au cœur d'une bataille véhémente entre contrefaçons et réputation

Depuis plus d'un an, le rappeur Booba mène une croisade acharnée contre les influenceurs impliqués dans des placements de produits douteux. Son combat a même attiré l'attention du gouvernement, qui a pris des mesures pour punir ceux qui enfreignent les règles. Des personnalités telles que Simon Castaldi et Illan Castronovo ont déjà été épinglées par la DGCCRF. Certains créateurs de contenu ont dû payer des amendes ou s'excuser publiquement sur leurs réseaux sociaux pour avoir participé à ces pratiques frauduleuses.

Cette fois-ci, Booba a trouvé un allié inattendu en la personne du site chinois AliExpress. L'affaire a débuté lorsque Maeva Ghennam, une candidate de télé-réalité, s'est vantée d'avoir des robes faites sur mesure. AliExpress, célèbre pour ses produits contrefaits, a rapidement réagi en publiant un tweet sarcastique : « Merci Maeva Ghennam de compter parmi nos fidèles clientes ».

S'accusant mutuellement d'arnaques, Maeva Ghennam réagit vivement à AliExpress et Booba. Ayant pris connaissance du « mensonge » de la candidate, Booba n'a pas hésité à exprimer son mécontentement sur les réseaux sociaux en écrivant : « @Maevaghennam1 ils reprennent du service vu qu’il n’y a aucune réelle sanction juste des injonctions de m*rde… ».

Cependant, la réaction de Maeva Ghennam n'a pas tardé. Dans un message détaillé, elle a menacé à la fois AliExpress et Booba. Ses propos étaient sans équivoque :

« J’attaque AliExpress. J’ai compris ce qu’ils font. C’est le plus gros site de contrefaçon et ils veulent du buzz pour vendre sur mon dos alors que c’est eux qui ont copié la robe d’une couturière connue au Kosovo. Ils osent dire que je suis une cliente fidèle alors que je n’ai jamais commandé sur le site claqué plein de contrefaçons. Ils sont vraiment culottés. Je vais leur montrer. Et ça aurait pu me faire des problèmes avec la DGDGRS, heureusement que j’ai toutes les preuves. Et Booba t’es pas prêt toi aussi harceleur ! T’es plus rappeur, t’es un blogueur fdp tu vas bien voir sale vieux. »

Cet élan de colère de Maeva Ghennam envers AliExpress et Booba dévoile une affaire de contrefaçons complexe. Elle accuse ouvertement AliExpress de plagiat, affirmant qu'ils ont copié une robe créée par une couturière renommée au Kosovo. En parallèle, elle prend pour cible Booba en le qualifiant de harceleur et en le renvoyant à ses débuts en tant que rappeur.

Cette escalade verbale montre la tension croissante entre les personnalités publiques et les plateformes en ligne, ainsi qu'entre les célébrités elles-mêmes. L'utilisation des réseaux sociaux pour régler des différends et défendre sa réputation devient de plus en plus courante. Cette affaire souligne également les enjeux entourant les produits contrefaits et les placements de produits douteux, qui suscitent des préoccupations chez les consommateurs et les autorités de régulation.