Le violeurs en séries surnommé "le prédateur des bois", s'est suicidé en prison !

Bruno L., connu sous le surnom inquiétant de 'prédateur des bois', était accusé d'avoir violé cinq adolescentes entre 1998 et 2008. Ce drame judiciaire a pris une tournure inattendue lorsque l'accusé s'est suicidé dans sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis en mars dernier, alors qu'il attendait son jugement.

Durant plus de deux décennies, la traque de cet homme a été vaine malgré les preuves ADN laissées sur les lieux des crimes. C'est grâce à une collaboration avec le FBI et l'utilisation de la généalogie génétique, une première en France, que les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à lui. Cette technique consiste à comparer l'ADN du suspect avec des bases de données pour trouver des correspondances avec des parents éloignés.

Arrêté fin 2022, Bruno L. avait déjà un passé judiciaire, ayant été condamné en 1983 pour des faits d'attentat à la pudeur. Il avait avoué ses crimes devant le juge quelques mois avant son décès, reconnaissant avoir planifié ses attaques contre des jeunes filles, les emmenant de force dans des bois pour les agresser.

Le suicide de Bruno L. prive ses victimes d'un procès, un événement qu'elles attendaient pour obtenir justice et fermeture. Les avocats des victimes expriment leur douleur face à cette 'nouvelle injustice', soulignant toutefois que cette affaire marquera un tournant dans les enquêtes génétiques futures. Malgré l'absence d'un procès, l'accent est désormais mis sur le soutien et la réparation du préjudice subi par les victimes.

Cette affaire tragique soulève des questions sur la gestion de la détention provisoire et le suivi des détenus à risque. Elle ouvre également le débat sur l'importance de l'innovation technologique dans la résolution de crimes anciens et complexes.