Nahel : sa cagnotte atteint les 80K € alors que celle du policier est à 550K €

Une tragédie a secoué la France mardi dernier, lorsque Nahel, un adolescent de 17 ans, a perdu la vie après avoir été abattu par un policier à Nanterre, suite à son refus d'obtempérer. Depuis lors, des émeutes éclatent dans différentes villes du pays. Parallèlement, une solidarité s'organise pour soutenir la famille de la victime, bien que cette solidarité soit confrontée à une divergence flagrante.

Soutien à la famille de Nahel

La mère de l'adolescent tué a reçu un soutien massif de la part d'artistes et de la grande majorité des Français. Une cagnotte a été créée dans le but d'aider financièrement la famille endeuillée. Cependant, la situation prend une tournure surprenante et contrastée.

Une cagnotte d'extrême droite

En réaction à la cagnotte solidaire pour la famille de Nahel, une cagnotte a été créée par Jean Messiha, membre d'extrême droite, pour soutenir la famille du policier impliqué dans l'affaire de Nanterre. Cette initiative a suscité de vives réactions et a conduit à une divergence de soutiens financiers.

La somme réunie

Il est choquant de constater que la cagnotte de soutien à la famille du policier dépasse presque cinq fois la somme réunie pour la famille de Nahel. Alors que la cagnotte solidaire pour la mère endeuillée atteint 82 000 euros, celle créée par Jean Messiha dépasse les 557 000 euros. Cette différence de financement reflète les divisions profondes au sein de la société française.

Réaction de Jean Messiha

Jean Messiha, initiateur de la cagnotte pour la famille du policier, exprime sa satisfaction face à l'ampleur de la somme réunie. Cette situation soulève des interrogations quant aux motivations et aux idéologies qui peuvent influencer les dons.

Incompréhension et demande de retrait

Du côté des soutiens de la famille de Nahel, l'incompréhension règne face à la disproportion entre les deux cagnottes. De nombreuses voix s'élèvent pour demander le retrait de la cagnotte en faveur de la famille du policier, considérant qu'il s'agit d'une provocation et d'une insulte envers la mémoire de Nahel.