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La mairie d'Asnières réclame 9.000 euros à trois ados pour avoir ouvert une bouche d'incendie.

30 août 2017 à 15h49

URBAN HIT

La mairie d'Asnières a décidé de frapper très fort.

A Asnières (Hauts-de-Seine), trois ados ont été condamnés à payer 9.000 euros pour avoir forcé des bouches d'incendie alors que la température atteignait des records. Une décision inédite prise en application d’un arrêté signé en 2015 et renouvelé cette année par le maire Les Républicains de la commune, Manuel Aeschlimann. « Il n’y a pas de raison que la collectivité paye pour leurs bêtises », explique-t-on d'ailleurs à la mairie. Les trois ados, tous âgés entre 16 et 17 ans ont ainsi été surpris par des policiers municipaux à trois reprises, les 27 mai, 20 et le 21 juin derniers. « L’un d’entre eux avait encore une clé spéciale à la main lorsqu’il a été interpellé », assure-t-on encore à la mairie.

Après avoir fui, ces trois ados ont été formellement identifiés à l'aide des caméras de vidéosurveillance. En tout et pour tout, ce seraient pas moins d'une dizaine de bouches à incendies qui auraient été forcées. Les trois jeunes hommes, qui ne se connaissent pas, ont été les seuls à se faire attraper. L'amende quant à elle, aurait été calculée à partir d’une estimation du gâchis d’eau liée à l’ouverture des bouches, soit environ 2.000 mètres cubes. « Le débit d’eau perdu est monstrueux, assure la mairie. Les bouches à incendie se transforment en geyser, la chaussée est inondée et les égouts ne peuvent pas absorber ce débit. Si elles le réclament, nous pourrons envisager d’échelonner les paiements, mais si ces sommes ne sont pas payées, le trésor public s’assurera de mettre en place des procédures de recouvrement », assure la mairie, bien décidée à faire de ces cas des exemples.