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Stromae avoue avoir pensé à la mort : «Je me serais sans doute suicidé cette nuit-là»

13 novembre 2017 à 7h43

URBAN HIT

A cause de son traitement contre le paludisme, Stromae a bien failli y passer.

Stromae n'est pas au mieux. En effet, en juin 2015 dernier, il a été rapatrié d'urgence en Belgique, après avoir contracté des soucis de santé en République Démocratique du Congo. En effet, quelque peu avant l'un de ses concerts, le chanteur s’était vu prescrire du Lariam, un antipaludique dont les effets secondaires peuvent être ravageurs : crises d’angoisse, hallucinations… Depuis, l'interprète de Papaoutai a totalement quitté les feux des projecteurs afin de se reposer. Interviewé par Libération il y a de ça quelques semaines, le chanteur racontait alors son calvaire : « Aujourd’hui, je suis encore sensible aux crises d’angoisse. Il m’est déjà arrivé de devoir retourner d’urgence à l’hôpital. J’ai peu de regrets dans ma vie, mais, si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferais sans hésiter. Pour être honnête, j’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement, et c’est pour ça que je me réveille tard. (…) J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. C’est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps. Ça tourne dans la tête ».

Interviewé par nos confrères de Pure People, Stromae s'est une nouvelle fois livré sur son expérience. « J’ai subi des effets secondaires du Lariam. Ça m’est arrivé en juin 2015. C’était dans le cadre de ma tournée en Afrique. J’étais stressé, j’étais épuisé. Tout prédisposé à péter un plomb, ça c’était sûr, mais l’accélérateur c’était le Lariam. Pendant les concerts, je ne m’en rendais pas compte, on n’a pas le recul. C’est de la paranoïa, c’est plein de trucs », explique-t-il avant d'avouer avoir été sur le point de se suicider  « Mon frère a eu le déclic. Il s’est rendu compte qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Et je pense que s’il n’avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ça, c’est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S’il n’avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd’hui. ». On lui souhaite de très vite se remettre.