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Un rapport rappelle aux policiers qu'ils n'ont pas le droit de s'opposer au fait d'être filmés sur la voie publique.

7 février 2018 à 19h32

URBAN HIT

Une note qui ne passe pas.

Frédéric Dupuch, tout nouveau directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), vient en effet de transmettre une note qui ne passe pas vraiment auprès des syndicats de police. Dans celle-ci, celui-ci rappelle ainsi aux forces de l'ordres, qu'elles n'ont aucunement le droit de s'opposer à être filmées sur la voie publique. Il rappelle en outre que dans « l’exercice de leurs missions au quotidien, les policiers sont de plus en plus souvent confrontés à la captation de leur image ou de leurs paroles, et parfois à la diffusion de ces enregistrements dans les médias traditionnels ou sur Internet ». Cependant, les policiers « ne peuvent faire obstacle à l’enregistrement ou à la diffusion publique d’images ou de paroles à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions ».

Un peu plus loin dans sa note, Frédéric Dupuch se permet également de souligner le fait que "les policiers, en uniforme ou en civil, ne peuvent interpeller des journalistes ou des particuliers effectuant des enregistrements dans les lieux publics ou ouverts au public, ni leur retirer leurs appareils ou détruire les prises de vue effectuées". Une note qui passe très mal auprès des syndicats de police, qui rappelle que les forces de l'ordre sont souvent les victimes de menaces via les réseaux sociaux notamment, ou leurs têtes apparaissent un peu trop fréquemment.